Démission, burn-out, pourquoi effectuer une reconversion professionnelle

En France, les chiffres de “la grande démission” restent conséquents. Selon les chiffres du Ministère du Travail, 470 000 personnes ont démissionné de leur CDI en France entre janvier et mars 2022. C’est un record qui n’a jamais été atteint depuis 2007 et qui représente une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2019 (post-covid). Mais quelles sont les raisons qui poussent les personnes à démissionner ?

démission, burn-out, pourquoi effectuer une reconversion professionnelle

En France, les chiffres de “la grande démission” restent conséquents. Selon les chiffres du Ministère du Travail, 470 000 personnes ont démissionné de leur CDI en France entre janvier et mars 2022. C’est un record qui n’a jamais été atteint depuis 2007 et qui représente une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2019 (post-covid). Mais quelles sont les raisons qui poussent les personnes à démissionner ? 

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

femme devant un ordinateur se tenant la tête

Crédit Photo : POP School 

C’est un phénomène qui touche principalement les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de la grande distribution et de l’aide à la personne. C’est aussi un phénomène générationnel qui se propage fortement chez les jeunes. Selon une étude de la confédération des PME, 42 % des moins de 35 ans songent à quitter leur CDI dans les 12 prochains mois.

 

Le salaire, première cause de départ 

 

La question du salaire est au cœur des préoccupations actuelles. 58 % l’évoquent comme la principale raison les poussant à changer d’emploi. Mais ce n’est pas tout. Les conditions économiques actuelles ont, elles aussi, un impact sur les vagues de démissions. Le taux de chômage connaît une baisse flagrante depuis des années, ce qui a pour conséquence de faire baisser le niveau de tolérance des salariés. Ces derniers sont moins susceptibles de supporter un mauvais management ou un emploi qui ne leur convient pas, puisqu’ils peuvent plus facilement en changer. Le contexte économique ne fait qu’accélérer les envies de reconversion et la recherche d’une nouvelle voie professionnelle

 

Le burn-out, deuxième cause du changement de travail

C’est un processus de dégradation du rapport subjectif de l’individu à son activité. La première phase de votre reconstruction et de votre changement de cap professionnel passe par le repos et les soins. Ce qui est impératif c’est d’éviter de répéter les mêmes erreurs et de penser à effectuer une reconversion dans un domaine qui vous correspondra mieux.  

La reconversion professionnelle : un atout pour prendre un nouveau départ

 

C’est un besoin qui est partagé par de nombreux actifs. En 2021, une personne sur deux a effectué une reconversion professionnelle. C’est souvent ce qui est vu comme le point de départ d’une nouvelle vie, sans les contraintes du métier abandonné. Il peut s’agir de la volonté de redonner un sens à votre carrière afin de vous sentir utile, d’atteindre un meilleur niveau de qualité de vie au travail, de sortir de l’ennui, de fuir la pression ou de retrouver de la motivation. Vous pouvez vous reconvertir pour répondre à un besoin de liberté et d’indépendance. C’est d’ailleurs ce qui pousse de nombreuses personnes à se lancer dans l’entrepreneuriat.

 

Comment commencer sa reconversion 

Les questions à se poser dépendent entièrement de votre projet de reconversion, et de l’étape à laquelle vous vous situez. Mais attention, le job idéal n’existe pas… ou presque ! Il se trouve à l’intersection entre ce qu’on aime faire, ce qu’on sait faire et ce qui est utile au monde d’aujourd’hui. Avant d’entamer un processus de reconversion, demandez-vous quelles sont les raisons qui vous poussent à vouloir vous reconvertir. Que ce soit par besoin de retrouver du sens ou de vivre votre passion, il est important d’être clair sur vos objectifs. Il est aussi intéressant de faire le point sur vos contraintes, qu’elles soient familiales et financières. Votre projet de reconversion est avant tout un projet global, qui doit répondre à ces contraintes et s’y adapter. N’hésitez pas à faire un bilan de compétences pour faire le point sur l’ensemble de votre carrière professionnelle et consolider votre projet. 

Se reconvertir passe, la plupart du temps, par un processus de formation. Il faut anticiper le fait que vous aurez certainement besoin de temps pour vous former, pour expérimenter et ainsi mener à bien votre projet. Quelle que soit la direction que vous choisirez, rappelez-vous qu’il est important de vous poser les bonnes questions, de prendre le temps de poser votre projet, d’acquérir les bonnes compétences et de vous faire accompagner si le besoin s’en fait ressentir.

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Le portfolio : un outil essentiel

On le sait, la lettre de motivation ne fait plus fureur auprès des recruteurs. Pour mettre en avant vos compétences, Manon (Conseillère en insertion professionnelle chez POP School) vous donne quelques conseils pour la réalisation de votre portfolio.

Le portfolio : un outil essentiel

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 2 min de lecture

Fond vert et écriture blanche

Crédit Photo : POP School 

Le portfolio est une sorte de livret, imagé, de toutes les meilleures réalisations possibles. Il y a plusieurs formes de portfolio, Manon vous rappel ce qui doit être fait : “ça dépend des langages utilisés, ceux qui font du JavaScript et de l’animation, vont faire des portfolios extrêmement poussés, sinon ils vont enregistrer leur code dans une plateforme, ça va leur permettre de garder un code quelque part et aussi de travailler ensemble, ce qui est bien c’est qu’ils peuvent “push” à différentes branches et alimenter leur code au fur et à mesure. C’est vraiment quelque chose de très reconnu dans le dév, c’est très important que les apprenants “push”

 

Les portfolios numériques se développent de plus en plus et permettent d’exprimer une sorte de créativité personnalisée : “le classique c’est les portfolios papiers, c’est pas démodé mais il faut quelque chose qualitatif. Le mieux est de le faire en PDF et de l’imprimer comme ça, l’apprenant a le portfolio en format papier et numérique. Le format papier a une certaine valeur pour les personnes qui aiment manipuler. Un portfolio peut se mettre en ligne, il peut également être utilisé sur les réseaux sociaux, beaucoup de personnes font des illustrations et les mettent sur Instagram et le fid correspond à ce qu’ils ont réalisé. Idem pour Linkedin, on peut poster toutes ses réalisations.” 

 

Mais du coup, comment fait-on pour qu’un portfolio soit bien construit ? “Un portfolio doit comporter tout ce qu’on a le mieux réussi. En général on va mettre 5 gros projets en avant, ce sont des projets dont on est fier et qui montrent des compétences différentes. Il n’est pas obligatoire de mettre un projet complet, un designer qui fait un moodboard peut remplir son portfolio au fur et à mesure, il faut garder en tête que c’est quelque chose qui doit rester vivant. Je suis contre la lettre de motivation et je préfère avoir un portfolio à la place. Il met les compétences de la personne en avant, par exemple sur Behance, on peut ajouter les technologies utilisées (Photoshop, Illustrator, ect). C’est quelque chose de concret et de palpable. Avec le portfolio on voit ce que la personne est capable de faire. Ça fait taire le recruteur puisqu’il va poser moins de questions bateau. Il va poser des questions concrètes sur les réalisations menées. Quand on parle du travail effectué, on sait que la personne qui est venue passer un entretien est en mesure de répondre par rapport à ces compétences et à ce qu’elle a fait. C’est ce qui donne de l’aisance et de la confiance. Il y a de plus en plus de portfolios lors des entretiens, les personnes n’hésitent plus à montrer ce qu’ils font et à les ajouter à leur CV. Par exemple, je connais une personne qui a fait des études de journalisme et de photographie au Vietnam. Elle est venue en France mais elle a voulu partir dans la tech. Elle a fait une formation de développement web et elle s’est dit qu’elle allait compléter sa formation avec du design pour avoir un profil complet. Elle a une superbe photo et elle fait des textes très travaillés. Elle peut évidemment le mettre en avant en disant que son côté de journaliste lui amène de l’aisance à l’écrit, elle ne va pas le faire valoir avec ces réalisations journalistiques dans son portfolio mais rien ne l’empêche de l’évoquer. Toutes les expériences vécues sont un plus. La limite du portfolio c’est qu’il soit trop long, le portfolio ne doit pas dépasser 5 projets sinon la personne va se plonger dedans et ne va plus vous écouter. Il faut qu’il soit détaillé avec une mise en contexte. Racontez dans quel contexte le projet s’est passé, si c’était un projet de groupe ou non, pour qui, pour quelle entreprise ect. La mise en page du portfolio est libre, mais il faut veiller à ce que ça reste cohérent. Au final le portfolio c’est beaucoup de visuel et un peu d’écrit.”

 

Vous pouvez retrouver le conseil de Manon sur la lettre de motivation juste ici

 

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Entreprises : quel impact de l’inclusion numérique sur votre business ? 

Aujourd’hui, quand on parle d’inclusion numérique en entreprises, il s’agit souvent d’aborder les sujets mécénat, RSE, impact social : au sens large, on parle d’ailleurs de plus en plus de responsabilité numérique des entreprises. Pourtant, deux angles de vue complémentaires sont à considérer : et si agir pour un numérique inclusif était le levier à activer par les entreprises pour trouver leurs futurs talents et répondre à leurs besoins de recrutement ? quel est l’impact socio-économique de l’illectronisme sur les entreprises et en quoi auraient-elles intérêt à agir sur le sujet.

Entreprises : quel impact de l’inclusion numérique sur votre business ? 

Aujourd’hui, quand on parle d’inclusion numérique en entreprises, il s’agit souvent d’aborder les sujets mécénat, RSE, impact social : au sens large, on parle d’ailleurs de plus en plus de responsabilité numérique des entreprises. Pourtant, deux angles de vue complémentaires sont à considérer : et si agir pour un numérique inclusif était le levier à activer par les entreprises pour trouver leurs futurs talents et répondre à leurs besoins de recrutement ? quel est l’impact socio-économique de l’illectronisme sur les entreprises et en quoi auraient-elles intérêt à agir sur le sujet.

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Auteurs : Eglantine Dewitte, Directrice générale, Les Assembleurs & Pierre Verlyck, Directeur général, POP School

Photo ordinateur

Crédit Photo : POP 

Recrutement : passer du prisme métier au prisme compétences 

Premier intérêt à agir : diversifier les profils recrutés et répondre aux enjeux de recrutement. Chaque année en France, 80 000 emplois sont non pourvus dans le numérique. Face à ce constat, quelle est la marge de manœuvre des entreprises et comment changer sa manière de recruter en tant qu’entreprise ? 

Qui dit nouvelles compétences dit nouveaux profils. De nombreuses formations inclusives permettent à toutes et tous de se former à des métiers d’avenir : les femmes, largement sous-représentées dans les métiers du numérique, les habitants des Quartiers Prioritaires de la Ville ou encore les jeunes NEET (ni en emploi et ni en formation) font partie de ces nouveaux talents formés au numérique. Pourquoi ainsi se priver de certains talents ayant acquis des compétences tant techniques que comportementales ? 

Une question demeure : comment aller chercher ces talents ? Par un ancrage territorial fort. Aller chercher les talents là où ils sont pour reterritorialiser la formation et répondre aux besoins des entreprises, voilà le défi qu’il nous faut relever collectivement chaque jour pour répondre à ce défi économique et social

Par ailleurs, il est aujourd’hui généralement acquis que les diplômes ne sont pas les seuls indicateurs d’efficacité d’un·e collaborateur·ice sur un poste. Il est bien souvent plus judicieux de regarder les compétences de l’individu, qui lui viennent en partie de son diplôme mais aussi de sa personnalité, ses valeurs, ses centres d’intérêts, ses appétences, ses expériences professionnelles précédentes, etc.

Adopter une politique de recrutement orientée sur les compétences et pas seulement sur les diplômes, c’est aussi l’idée de développer une politique RH en faveur de la diversité. Car oui, nous le savons aujourd’hui, le diplôme et les grandes écoles sont l’apanage de certaines catégories socioprofessionnelles,  et c’est aussi vrai dans le monde de la tech, qui demeure un monde très masculin où la diversité femmes-hommes reste un défi majeur.

Former vos collaborateurs : une démarche plus que jamais nécessaire 

La transition numérique traverse aujourd’hui tous les pans de la société et tous les secteurs d’activité et il est parfois peu aisé de s’adapter en permanence à ces évolutions. Dans ce contexte, il est plus que nécessaire pour les entreprises de former et d’accompagner leurs collaborateurs dans la prise en main des nouveaux outils numériques.

Former des collaborateurs a un coût mais il existe aujourd’hui de nombreux dispositifs permettant aux entreprises d’être accompagnées dans le financement de leur démarche de formation.

Mais avant de penser coût de formation, allons plus loin dans la réflexion et interrogeons-nous : sans même parler de compétences tech, les entreprises accordent-elles suffisamment d’importance au sujet de l’illectronisme de leurs collaborateurs ?

Illectronisme de vos collaborateurs : quel impact socio-économique au sein de votre entreprise ? 

L’illectronisme, illettrisme numérique ou encore illettrisme électronique, est la difficulté, voire l’incapacité, que rencontre un individu quant à l’utilisation des outils numériques et informatiques. 

Au sein des entreprises, de très nombreux collaborateurs se sentent en difficulté avec le numérique, ses outils et ses usages. Une mauvaise maîtrise des outils numériques peut coûter cher à l’entreprise, ne serait-ce qu’en termes de sécurité informatique  : même avec les outils les plus sécurisés du monde, tout reste une question d’usages et de culture numérique et l’humain est un élément clé de la résilience des systèmes d’information

D’autre part, il est important de ne pas oublier la dimension sociale qui elle aussi coûte aux entreprises. Un manque de compétence voire une non maîtrise totale des outils numériques pose non seulement des enjeux de productivité mais génère également du stress et de la perte de motivation, qui peuvent contribuer à la mise en place d’arrêts de travail voire à des situations de burn-out

Comment mesurer ces difficultés ? Quel taux d’illectronisme au sein de votre entreprise ? Quel impact cela peut-il avoir sur le business ? Tandis que des diagnostics sont aujourd’hui menés sur l’illettrisme en entreprise, il est urgent de pouvoir également mesurer l’illectronisme au sein des organisations. Un premier outil existe et permet de faire un premier pas : PIX, qui permet de mesurer le niveau de maîtrise du numérique et de détecter des poches de grandes difficultés.  

Enfin, dernier questionnement qu’il faut garder à l’esprit lorsque l’on parle de numérique : la dématérialisation fait-elle perdre ou gagner des clients ?

En dématérialisant, avez-vous pensé à l’illectronisme de vos clients ? 

Il est généralement admis que “lorsqu’on dématérialise, on fait des économies”. Mais est-ce que la dématérialisation des process des entreprises leur fait gagner ou perdre des clients ? Quelles sont les typologies des clients gagnés ou perdus ? Cette variable est-elle bien intégrée dans les réflexions stratégiques ?

Aujourd’hui, environ 20% de la population française est en situation d’illectronisme : ces personnes ne maîtrisent pas les compétences numériques de base. Si l’on applique ce chiffre à une clientèle générique, un client sur 5 ne serait pas en mesure d’utiliser les outils numériques. Comment garder ce type de clients ? Comment les accompagner pour les fidéliser ?

La première question à se poser est la suivante : comment créer des sites et applications qui répondent aux besoins de ce type de population ? Une seconde question arrive très vite : comment les entreprises peuvent-elles participer à l’accompagnement de leurs clients afin qu’ils prennent en main leurs outils ? 

Les entreprises ont un rôle clé à jouer pour relever ce défi, qui n’est pas uniquement un sujet de politiques publiques. Dans les territoires, de nombreux acteurs font vivre l’écosystème de l’inclusion numérique. En participant activement à cet écosystème et en se saisissant de ces sujets, les entreprises seront plus à l’écoute de leurs clients et de leurs marchés, tout en participant à l’effort national en faveur d’un numérique accessible à toutes et à tous. 

Inclusion numérique, tous concernés ! 

En conclusion, il nous semble crucial de retenir quelques points clés qui doivent alimenter la réflexion de toute entreprise : 

  • 80 000 emplois sont non pourvus dans le numérique chaque année, la filière fait face à une pénurie de talents. Pourtant, les talents existent, pourquoi s’en priver ? 
  • La formation des collaborateurs est un sujet majeur, tant en termes de maintien et d’évolution dans l’emploi que de compétences numériques de base : pourquoi ne pas envisager de mesurer le taux d’illectronisme dans son entreprise ? 
  • Aujourd’hui, 20% de la population française est en situation d’illectronisme :  cela représente 1 client sur 5 pour votre entreprise. Quel impact sur le business ? 

In fine, c’est bien par la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs, entreprises, associations, pouvoirs publics et citoyens, que nous pourrons faire du numérique une chance et une réalité pour toutes et tous.

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On oublie la lettre de motivation !

Souvent trop longue ou trop courte, avec ou sans fautes d’orthographe, la lettre de motivation n’a jamais été lue, en tout cas, pas en entier. Conseillère en insertion professionnelle chez POP School, Manon vous donne quelques conseils.

On oublie la lettre de motivation !

Souvent trop longue ou trop courte, avec ou sans fautes d’orthographe, la lettre de motivation n’a jamais été lue, en tout cas, pas en entier. Conseillère en insertion professionnelle chez POP School, Manon vous donne quelques conseils.

 

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 2 min de lecture

Femme assise au milieu de la photo, fond rouge avec des plantes

Crédit Photo : POP School 

Même si la lettre de motivation est de moins en moins exigée lors d’un entretien d’embauche, elle reste l’atout principal qui accompagne votre CV. Pour Manon, elle a tendance à se perdre de plus en plus : “en principe la lettre de motivation est là pour montrer la motivation via des compétences qu’on met en avant en s’appuyant sur des exemples.”

D’accord Manon, mais du coup, comment rédiger une bonne lettre de motivation ? “Elle se décompose en quatre parties, la première et la dernière sont une sorte d’introduction (première impression) et de conclusion (dernière impression) de soi. La première partie est la mise en contexte. Il faut décrire l’objet en une ou deux lignes dès le début de la lettre de motivation. Soyons honnêtes, le recruteur ne va pas s’attarder dessus. Le troisième paragraphe est constitué de la partie où on parle de soi et de l’entreprise. On va parler des compétences qu’on a et des valeurs de l’entreprise pour laquelle on postule. Concrètement, c’est une petite synthèse de soi. Il faut se creuser la tête avec le “je” et le “vous” pour dire un maximum de choses en un minimum de ligne. Une lettre de motivation doit faire, en moyenne, 17 lignes. En dessous c’est trop court et au dessus c’est trop long.” 

Comment expliques-tu le fait que la lettre de motivation se perd de plus en plus ? “C’est très simple, les recruteurs ne s’attardent plus à sa lecture. Dans le numérique, les lettres de motivations ne se font plus du tout mise à part dans la cyber et encore c’est rare. On va privilégier le pitch en mettant en avant ses compétences et son savoir-être. Si vous envoyez une lettre de motivation par mail, elle ne sera jamais lue, en ligne pourquoi pas, mais encore une fois, on s’attarde principalement sur le CV.” 

La lettre de motivation est une liste de compétences qui n’est pas mise en exemple, et on ne peut pas se rendre compte de ce que fait la personne, surtout dans le numérique. “On attend de voir ce que fait la personne concrètement. Quand vous allez passer un entretien, le recruteur va regarder votre CV et il ne va pas vous demander votre lettre de motivation. Le recruteur va vous demander de parler de vous. Remplacez la lettre de motivation par un petit pitch, c’est quelque chose de court de 10/15 lignes maximum en disant d’où vous venez, ce que vous avez fait dans votre vie, évoquez si vous êtes en reconversion pro ou si vous voulez compléter vos compétences parce que vous avez envie de faire telle ou telle chose, mettez vos compétences et valeurs en avant, vous n’avez pas besoin d’autres choses. C’est vraiment plus fluide.”  

En attendant d’autres conseils de Manon, vous pouvez retrouver les conseils de Maëva, chargée de recrutement chez POP School juste ici

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C’est quoi le programme de la semaine du numérique HDF ?

Du 20 au 25 mars 2023, les acteurs de l’insertion et de l’emploi de la région Hauts-de-France se mobilisent pour mettre en avant les opportunités du numérique. À cette occasion, la team POP School se mobilise dans toute la région ! Pendant une semaine, participez aux différents temps forts organisés par POP School !

C'est quoi le programme de la semaine du numérique HDF ?

Du 20 au 25 mars 2023, les acteurs de l’insertion et de l’emploi de la région Hauts-de-France se mobilisent pour mettre en avant les opportunités du numérique. À cette occasion, la team POP School se mobilise dans toute la région ! Pendant une semaine, participez aux différents temps forts organisés par POP School ! 

 

responsable communication et marketing Baptiste Dufour – 3 min de lecture

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Semaine du numérique en HDF avec les partenaire

Crédit Photo : POP School 

Les Assembleurs et POP School animent un webinar : Entreprises : quel impact de l’inclusion numérique sur votre business ?

📅 Le lundi 20 mars à 14h00 – 👉 à destination des entreprises

Recherche de talents, digitalisation, dématérialisation… Aujourd’hui, le numérique transforme les entreprises, à la fois sur le volet recrutement, sur l’accompagnement et la formation des collaborateurs, et sur la prise en compte des besoins clients.

Dans ce contexte, s’intéresser aux enjeux d’inclusion numérique peut devenir un véritable levier économique pour une entreprise. Comment aller chercher les talents du numérique là où ils sont ? Comment mesurer l’impact socio-économique de l’illectronisme en entreprise ? Quel accompagnement des clients dans les processus de dématérialisation ?

POP School et les Assembleurs s’associent pour aborder ces questions et présenter des premières pistes de solutions lors d’un webinaire.

Lien inscription juste ici : Je m’inscris !

Le mardi 21 mars : POP School et Ma prépa numérique anime un webinar pour découvrir les jobs de la tech qui recrutent ! 

 

📅 Le mardi 21 mars à 9h00 – 👉 tout public

Le numérique offre de véritables opportunités professionnelles. Pendant une heure faites le tour des offres disponibles sur les job boards. Rendez-vous avec un membre de l’équipe Ma Prépa Numérique pour découvrir les jobs de la tech sur les différents job boards. Objectif : faire le tour des métiers qui recrutent !

À destination de toute personne désirant démarrer une formation dans le numérique.

Lien inscription juste ici : Je m’inscris !

Retrouvez l’équipe de POP School au Talent Faire à Euratechnologies ! 

 

📅 Le mercredi 22 mars – 👉 tout public

Euratechnologies, l’incubateur de startups organise son incontournable “Talent Fair” le 22 mars 2023 autour de la thématique “Meet your future”. Venez rencontrer les formateur·ices et les apprenant·e·s de Lille pour échanger sur votre projet de formation dans le numérique !

Vous voulez prendre rendez-vous avec notre équipe ? Vous pouvez le faire ici !

Lien d’information : Talent faire 2023

Le jeudi 23 mars : c’est portes ouvertes à la fabrique numérique de Valenciennes ! 

 
📅 Le  jeudi 23 mars – 👉 tout public

Le 23 mars mars au matin, l’équipe de POP School Valenciennes ouvre les portes de la fabrique numérique de Valenciennes. Au programme : sensibilisation aux métiers de design web et de la cybersécurité, démo des projets réalisés par nos apprenant·e·s !

Lien d’inscription juste ici : Je m’inscris !

Webinar démo de la plateforme e-learning Ma Prépa Numérique pour les partenaires de l’insertion et de l’emploi

 
📅 Le  vendredi 24 mars – 👉 Acteurs de l’insertion et de l’emploi

La team de Ma Prépa Numérique vous donne rendez-vous pour vous faire la démo de la plateforme e-learning 100% gratuite MPN !

La plateforme e-learning vous permet :

  • de vous tester dans différents domaines du numérique grâce à plus de 30 h de parcours avec nos formateurs.
  • démystifier les différents métiers de la filière du numérique.
  • de mieux vous orienter vers des formations qualifiantes.

Inscription juste ici : Je m’inscris !

Logos de partenaires de la semaine du numérique

What else ? 

Comme nous vous le disions, la semaine du numérique c’est de nombreux acteurs régionaux qui organisent des temps forts. N’hésitez pas à retrouver l’ensemble du programme sur le site de la French tech ! 

Lien : Programme de la semaine du numérique.

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Expliquer à sa grand-mère qu’on travaille dans la tech : à la bonne heure !

« Et dis-moi Camille, tu pourras regarder pour réparer mon ordinateur ? » À chaque fête de famille, ce sont les mêmes questions et explications pour éclaircir la nature de notre travail à nos aînées. Pour vous aider, Camille a déjà préparé le terrain en interviewant Monique, sa grand mère pour que vos explications ne fassent pas chou blanc.

Expliquer à sa grand-mère qu'on travaille dans la tech : à la bonne heure !

« Et dis-moi Camille, tu pourras regarder pour réparer mon ordinateur ? » À chaque fête de famille, ce sont les mêmes questions et explications pour éclaircir la nature de notre travail à nos aînées. Pour vous aider, Camille a déjà préparé le terrain en interviewant Monique, sa grand mère pour que vos explications ne fassent pas chou blanc.

Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

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fond vert, phrase écrite en blanc avec une personne en bas à droite qui utilise un téléphone

Crédit Photo : POP School 

“Mamie, est-ce que tu sais que le travail de certaines personnes se fait sur les réseaux sociaux ?”

“ Tu parles des influenceurs sur Facebook ? “

 

Elle voit très bien les différents réseaux sociaux (peut-être pas Tiktok), mais elle n’imagine pas tous les métiers qu’il peut y avoir (community manager, social manager, traffic manager). Monique n’a pas tort, influenceur est le premier métier auquel on pense quand on parle de réseaux sociaux, mais il y a des métiers plus spécifiques. On ne s’imagine pas qu’il y a des personnes dont le travail est de créer et d’animer des communautés. Et on ne s’imagine pas non plus qu’ils créent des contenus et des storys. Du côté du consommateur, c’est plus fluide, il y a une cohérence globale sur la stratégie de l’entreprise. En d’autres mots, c’est une personne qui a pour mission de créer et d’animer des communautés dans le but de développer des relations avec le public d’une entreprise. Le Community manager utilise en permanence les réseaux sociaux pour créer une sorte de lien avec les personnes cibles. À ne pas confondre avec une personne qui crée un réseau social, il·elle est là avec un intérêt : promouvoir l’entreprise et lui faire gagner de la visibilité sur les réseaux

 

“Mamie, un·e technicien·ne en système sécurité informatique, c’est quoi pour toi ?”

“Tu me poses une colle-là.”

 

Il est souvent difficile de savoir ce qu’un·e technicien·ne en système sécurité informatique fait. Pour expliquer de la manière la plus simple possible ce métier à votre grand-mère, vous pouvez dire que c’est une personne qui assure la maintenance du matériel informatique (ordinateurs et périphériques). Il·elle installe les nouveaux équipements et les logiciels. Il·elle procède également aux modifications et extensions des infrastructures informatiques déjà existantes. Le·la technicien·ne met en œuvre des traitements d’exploitation. Vous pouvez expliquer à votre grand-mère que si vous achetez un ordinateur ou une imprimante et que ça tombe en panne, c’est le·la technicien·ne qui va être chargé·e de réparer l’objet. 

 

“Mamie, un·e Analyste cybersécurité c’est quoi pour toi ?” 

“C’est quelqu’un qui regarde sur facebook s’il n’y a pas des choses négatives, des choses qu’il ne faut pas mettre. C’est quelqu’un qui lutte contre quelqu’un qui cherche à faire du mal”.

 

Bon Monique est un peu à côté de la plaque sur ce coup mais on peut la comprendre… L’analyste cybersécurité assure la surveillance des systèmes d’information d’une organisation, d’une entreprise ou d’une administration. Il·elle va évaluer la menace, détecter les incidents de sécurité, les analyser et les décortiquer pour comprendre d’où vient le problème. En d’autres termes, c’est le gardien de l’intégrité et de la confidentialité des données informatiques. Son rôle principal est de lutter contre la cybercriminalité et les menaces qui y sont associées. 

 

“Mamie, tu sais ce qu’est un·e concepteur·rice designer·euse Ui ? “

“C’est quelqu’un qui fait des dessins sur internet ? Je marche sur des œufs là. ”

 

Alors oui presque ! Le dessin peut être associé au graphisme. Il faut le reconnaître, ils ont un sacré talent ! Pour faire simple, un·e concepteur·rice designer·euse Ui détermine comment un utilisateur (personne qui utilise un service, un outil numérique) interagit avec une interface homme-machine. Pour que ce soit efficace, il·elle conçoit des outils de communication numériques (donc tout ce qui touche au web : sites et applications) qui sont adaptés à des supports différents. Il·elle prend en compte l’environnement de l’utilisateur pour rendre plus accessible, ergonome et visible tel ou tel produit. 

 

“Mais mamie du coup, tu sais ce qu’est un·e développeur·euse web ?”

“Oula malheur ! Je ne sais pas du tout ce que c’est”

 

C’est l’un des métiers les plus connus et pourtant, il est difficile d’expliquer et même de comprendre ce que fait un·e développeur·euse web. Pour expliquer de manière simple, il·elle crée et développe des sites web et applications. C’est une personne qui est spécialisée dans la programmation et qui est impliquée dans le développement des applications web ou mobile. C’est un·e pro des langages informatiques, et vous pouvez aussi dire à votre grand-mère que c’est grâce aux développeurs·euses web que le file d’ariane (manière dont on navigue sur le web) a vu le jour. Grâce à eux, on surf plus facilement sur internet.  

 

Voilà comment expliquer votre métier tech à votre grand-mère.

 

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Les enfants apprennent à coder en s’amusant

POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique.

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