Devenir développeuse web ? c'est possible

Changer de cap, changer de vie ! Telle est la devise de Coralie qui s’est lancée dans le développement web après avoir occupé le poste d’agente de production pour un service de livraison de colis. 

Abonnez-vous pour suivre les actualités de POP School ! 

Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

femme devant un bureau

Crédit Photo : Mairie de Meurchin

Avant de devenir développeuse web et mobile, Coralie était agente de production pour un service de livraison de colis. Elle fait partie des nombreuses personnes qui ont effectué une reconversion professionnelle dans le domaine numérique : “je me suis vite rendue compte que ce n’était pas ce que je voulais faire toute ma vie. Je me suis rappelée que POP School existait, du coup j’ai tout fait pour entrer dans la formation. Plusieurs années auparavant, je me suis rendue à une réunion d’information grâce à Pôle emploi mais j’avais des aprioris, je pensais que le numérique n’était pas fait pour moi. J’avais des aprioris sur ce type de métier que je qualifiais d’homme et je pensais qu’il fallait être bon en math. Au final, je me suis dis que j’avais envie de faire un métier qui me plait et c’est pour cela que j’ai décidé de me lancer.”

 

Pourquoi as-tu choisi ce type de formation ?

J’ai décidé de faire la formation dév web parce que ça me plaît de créer et régler des problèmes. Quand quelque chose ne va pas tu cherches des solutions, tu règles le problème, c’est vraiment ce côté là qui m’a attiré dans la formation.

 

Avais-tu de l’aisance dans le numérique avant de suivre la formation dév web

J’avais de l’aisance sur les réseaux sociaux mais le code pas vraiment. J’avais vraiment les bases du numérique mais ça ne suffisait pas à créer un site ou autre. Juste avant d’entrer dans la formation, j’ai pris des cours sur internet, et je me débrouillais tout en sachant que je n’avais jamais codé de ma vie. Quand la formation a débuté, ça m’a paru très accessible. On a des formateurs qui sont là pour bien expliquer quand on ne comprend pas quelque chose. Il faut se dire que ça demande du temps et beaucoup d’investissement. Il ne suffit pas de rester en cours et de finir sa journée, il faut travailler chez soi le soir et le week-end. On peut être vite dépassé si on ne prend pas de bon rythme. La formation c’est quatre mois de cours et deux mois de stage, et c’est très intense. Au final c’est beaucoup de choses en peu de temps.

 

Et de manière générale, comment s’est passée la formation ?

J’ai été super bien accueillie dès le premier jour et même lors de mon entretien. POP School c’était vraiment mon premier choix. On était une trentaine dans la formation, et l’entente était très bonne. En terme de travail, on a travaillé sur des petits projets, on a créé un site de pizza et des formulaires. Pour réaliser ces petits projets, on a utilisé des langages de programmation. Pour le back-end on a utilisé Python, PHP et Symphony et pour le front-end on s’est servi de HTML, CSS et JavaScript.” 

 

As-tu un projet qui t’a marqué ? 

On a dû intervenir au salon Numériqu’elles à Lens, on était trois apprenantes. Le but était de parler du numérique à des jeunes filles lycéennes. Plusieurs d’entre elles sont revenues pour demander si elles pouvaient faire un stage ici. C’était une très bonne expérience. Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le dev web mais qui n’a pas d’expérience c’est de foncer, d’y aller, même s’il y a beaucoup de préjugé, tant qu’on ne se lance pas on ne sait pas si on est fait pour ça. Même sans avoir codé c’est possible d’y arriver, dans la formation la plupart n’avaient jamais pratiqué, au final on s’est rendu compte que c’est possible d’y arriver. On est beaucoup soutenu et on peut aussi s’entraider par l’apprentissage dans ce type de formation.

 

Actuellement, la théorie est terminée, où fais-tu ton stage ? 

Je fais mon stage à la Mairie de Meurchin. Je vais créer un site pour la location des salles, notamment la salle des fêtes, en créant une base de données et je vais refaire une refonte du site de base. Je trouve que c’est un projet original et c’est ce qui me plaît. Au niveau de la recherche de stage, je l’ai trouvé toute seule mais le représentant territorial peut intervenir pour nous aider dans notre recherche. Il a donné des pistes, comme le formateur, ils ont tous les deux aidé les apprenants qui n’avaient pas trouvé de stage.” 


Dans 10 ans, Coralie se voit développeuse sénior. Elle a trouvé sa voie et évoque “une très belle expérience”.

Continuez votre lecture

affiche sur un mur

La tech recrute à Valenciennes, t’es au courant ?

Hey, tu sais quoi ? Dans les Hauts-de-France, le secteur du numérique cartonne depuis plusieurs années ! En 2021, la région est classée 7 ème avec 17 522 entreprises, dont 95% sont des PME. Au total 45 750 jobs sont dédiés à cette filière. Mais qu’en est-il à Valenciennes ? Brahim Sellam, responsable formations, nous raconte ce qui se trame dans le coin.

👉 Lire plus !
homme avec une casquette

Le référent handicap au service de la diversité

Chez POP School, organisme de formation inclusif, le référent handicap répond aux questions et aux aménagements nécessaires pour les apprenant·e·s mais il est aussi là pour s’occuper des salariés. Pour bien comprendre quel rôle il a et la raison de sa mise en place, nous avons sollicité le principal intéressé, Rémy, pour vous fournir d’avantages d’informations.

👉 Lire plus !
capture écran GENScan

Le rapport de la Grande École du numérique

La GEN (Grande École du Numérique) a publié son rapport pour sa deuxième édition. Le domaine numérique évolue vite et se complexifie. Le nombre de postes à pourvoir est en baisse mais les experts restent optimistes et les formations se multiplient. On fait le point de tout ce que tu dois retenir de ce rapport.

👉 Lire plus !

S'inscrire à la newsletter
by POP School !

Inscris toi à notre newsletter pour recevoir toutes nos actualités sur nos fabriques numériques dans toutes la France !