Devenir Directrice artistique ? C’est possible

Avant de suivre une formation Directeur·ice artistique chez POP School, Zohra était directrice de l’innovation pour une société qui développe des projets de coopération et d’investissement international pour l’employabilité.

Devenir directrice artistique ? C'est possible

Avant de suivre une formation Directeur·ice artistique chez POP School, Zohra était directrice de l’innovation pour une société qui développe des projets de coopération et d’investissement international pour l’employabilité.

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

femme devant un batiment

Crédit Photo : POP School

Zohra a décidé de suivre la formation Directeur·rice artistique chez POP School qui a commencé fin février à Lens (62) : “je suis diplômée d’une école de commerce, en management des entreprises culturelles et industries créatives. J’ai réalisé des thèses professionnelles sur la transmission des grands savoirs et savoir-faire afin de proposer des solutions à l’avenir des métiers d’art en France. Avant d’intégrer la formation, j’étais directrice de l’innovation pour une société qui développe un programme de coopération et d’investissements international pour l’employabilité et le mieux vivre ensemble. J’ai co-créé une association dont le modèle économique reposait sur les recettes dégagées par l’organisation de camps de basket à Los Angeles, pour financer les projets culturels dans la chanson française, en partenariat avec d’autres pays. Le Covid-19 a considérablement affecté nos activités, ainsi que la guerre en Ukraine.”

Qu’est-ce que la formation Directeur·rice artistique chez POP School t’as apporté ? 

C’est une étape de plus dans ma vie professionnelle. Cela m’a permis de mettre à jour mes compétences et d’approfondir mes connaissances dans le secteur numérique. Avec cette formation de directrice artistique, je me sens plus légitime, malgré une expérience bien riche. Les usages numériques sont totalement différents selon l’endroit où on se trouve, que ce soit en Indonésie, en Russie, aux Etats-Unis ou en France. Le nom des outils et le mode de fonctionnement sont totalement différents selon le pays où on se trouve. C’est Pôle emploi qui m’a parlé de POP School, après ça j’ai échangé avec le responsable du site basé au Louvre Lens Vallée et la formation directeur·rice artistique m’a été proposée. La formation correspondait totalement à mon projet de développer mes compétences dans le numérique, secteur qui ne connaît pas la crise.” 

Qu’as-tu vu durant la formation ? 

Nous avons travaillé sur les outils de la suite Adobe (Illustrator, Photoshop, Indesign, After effect) et sur du motion design avec Blender. Nous avons eu des projets individuels à rendre mais aussi des projets de groupe qui reprennent l’ensemble des connaissances et compétences acquises lors de la formation. Le dernier projet de groupe consistait à répondre à une problématique : raconter un évènement historique datant de la Grèce antique dans un graphisme russe des années 70. Il fallait faire preuve de créativité. C’était vraiment des étapes de rendu de projet à la fin de chaque utilisation d’outil. Le dernier reprenait tout ce qu’on avait fait depuis le début de la formation. Ce qui est sympa c’est qu’on avait vraiment une bonne ambiance dans la promo. Il y avait beaucoup d’entraide et de partage, nous avions la possibilité de répondre aux projets correspondant à nos capacités et nos besoins. Le travail sur le dessin c’est vraiment ce qui m’a le plus bôté. Je connaissais Photoshop et Indesign dans des versions antérieures. Sur Illustrator, ça m’a vraiment plu puisque je ne connaissais pas le logiciel. J’avais beaucoup d’appréhension avant de débuter le motion design avec Blender, mais pouvoir créer en 3D m’a vraiment passionnée. C’est ce qui m’a permis de m’exprimer un peu plus et pouvoir faire ce genre de choses sur le numérique m’a vraiment captivée. J’étais vraiment contente de ce que j’avais pu créer. C’est une formation dense qui mériterait de durer plus longtemps.

Actuellement, tu es en stage, comment ça se passe ?

Le Louvre Lens Vallée c’est un bâtiment prestigieux, un lieu créateur de rencontres. Il apporte son lot de convivialité, on partage des repas et on a la possibilité d’aller chercher l’inspiration et la créativité. C’est quelque chose qui n’est pas donné à tout le monde. POP School est partenaire du Louvre Lens Vallée et ça se passe très bien. Nous avons été présentés aux incubés qui sont accompagnés par le LLV. Assez rapidement, on a rencontré des personnes qui avaient des besoins auxquels nous répondions. L’équipe du Louvre Lens Vallée est très dynamique et polyvalente. La recherche de stage a été assez facile. Pour ma part, au moment de la présentation de la promotion Directeur·rice artistique, j’ai été repérée par le chargé de développement du Louvre Lens Vallée et la proposition de stage s’est faite dans la foulée. Très rapidement dans les échanges que j’ai pu avoir depuis le début de mon stage, un rapport d’étonnement m’a été demandé, à la suite de ça j’ai mis en place des propositions d’offres pour les partenaires. Le stage va au-delà de mes attentes. Le fait d’avoir suivi une formation chez POP School et d’être au Louvre Lens Vallée c’est vraiment mettre un pied dans un milieu rempli de réseaux et de créativités. Pour moi, la boucle est bouclée et je me sens dans mon élément.

La formation Directeur·rice artistique est terminée depuis le 5 mai 2023. Actuellement en stage, Zohra aimerait devenir directrice dans une structure des industries culturelles et créatives d’ici 5 ans.  

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homme debout et des enfants autour de lui

Les enfants apprennent à coder en s’amusant

POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique.

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POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique.

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POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique. 

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

homme debout et des enfants autour de lui

Crédit Photo : POP School

Monsieur Pruvot est enseignant en élémentaire (CM1-CM2) au sein du Groupe Scolaire Lucie Aubrac de Croix. Depuis le début de l’année scolaire, il sensibilise les élèves au domaine informatique : “avant les vacances d’octobre, on a participé au programme EuraTech’Kids à EuraTechnologies (le plus grand incubateur de startups en Europe)  qui propose différents ateliers concernant la découverte de la robotique. On a dû assembler un robot appelé WeDo, c’est un petit robot sous forme de LEGO et les élèves ont eu une initiation à la programmation avec la découverte des lignes de code et la possibilité de réaliser des petits défis plutôt simples. On y retourne avant les vacances d’été et là, les élèves vont concevoir un jeu vidéo sous le langage de programmation Scratch. Ça va durer deux après-midi, l’idée est de construire un petit jeu.

Avez-vous des équipements informatiques au sein de l’école ? 

On a la chance d’avoir une trentaine de tablettes dans l’école. Elles ont été financées par l’APE (association des parents d’élèves) et la Mairie. J’ai eu une demande de financement qui a été acceptée et qui a permis d’acquérir les mBot (nom d’un robot à but éducatif développé par la société Makeblock). Mon collègue de cycle 3 a aussi participé à la CREP (Coupe de robotique des écoles primaires) qui s’est déroulée début mai sur Lille. Le but est de lancer sur le long terme un projet plus vaste où nos deux classes se présenteront au concours de la Coupe de la robotique avec un cahier des charges conséquent et une liste de compétences à valider. Si le projet aboutit, les élèves verront la programmation, la réalisation artistique, les compétences mathématiques nécessaires et un tas d’autres choses, c’est assez lourd. C’est vraiment un projet de classe gratifiant et ça permet aux élèves de découvrir le domaine informatique de manière approfondie.” 

Pourquoi avoir choisi de faire des ateliers d’initiation pendant les cours ?  

En classe on commence la notion de programmation en cours de mathématiques. Avec l’atelier proposé par POP School, c’est l’occasion pour eux d’avoir des spécialistes. Même si je me débrouille en informatique, je n’ai pas toutes les compétences nécessaires. J’enregistre ce qui est dit par Rémy et Jean-Bernard qui sont là pour initier les élèves au codage, pour le retransmettre lors de mes prochains cours. L’atelier est composé d’élèves du troisième cycle, sous forme de groupe, à cette occasion, on leur fait découvrir la programmation et les bases simples comme donner des instructions et par la suite, on va découvrir des logiciels. C’est la deuxième fois qu’on organise un atelier pour les élèves. Ils sont contents et là ils ont qu’une seule hâte c’est de manipuler les robots. Ils ont bien aimé les ateliers et contrairement à ce qu’ils pensaient, ce n’est pas évident puisqu’il faut se mettre dans la tête du robot. Ce sont des choses auxquelles ils n’ont pas forcément pensé au début et ils ont bien remarqué qu’en fonction de l’endroit où on se trouve, on ne peut pas donner n’importe quelle instruction. Ils doivent penser comme un robot et à partir de là, donner les instructions qui en découlent. Je pense que c’est intéressant de renouveler les ateliers. Là je vais prendre la relève, mon expertise ne sera pas aussi poussée mais l’idée est de rester sur la continuité d’une initiation pour les élèves. Pour se préparer à la Coupe de la robotique, je demanderai en début d’année prochaine de faire appelle à l’expertise de Rémy et Jean-Bernard pour donner une base de ce qu’est la programmation pour qu’ensuite au niveau de la conception du projet, ce soit plus facile pour les élèves d’appréhender le logiciel, le robot et ce vers quoi on doit aller.”  

Pourquoi initier les élèves à la robotique ?

À la maison, les élèves ont accès à des tablettes ou ordinateurs. Un robot c’est quelque chose d’assez onéreux à des fins pédagogiques. C’est vraiment intéressant pour eux, ça leur permet d’appréhender et de faire le parallèle avec les mathématiques. Ce qui est positif c’est qu’on les voit se débrouiller entre eux. Et pendant une semaine, les élèves n’avaient qu’une hâte : continuer l’initiation.” 

Bien que ce soit la première année où les élèves suivent une initiation au codage, M.Pruvot souhaiterait, dans un futur proche, renouveler l’expérience.

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Les enfants apprennent à coder en s’amusant

POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique.

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Agnès, formatrice directeur·rice artistique chez POP School

Depuis la mi-mars, Agnès intervient dans la formation directeur·rice artistique infographiste à Roubaix. Retrouvez son interview pour mieux comprendre ce qu’elle fait au quotidien.

agnès, formatrice directeur·rice artistique chez pop school

Depuis la mi-mars, Agnès intervient dans la formation directeur·rice artistique infographiste à Roubaix. Retrouvez son interview pour mieux comprendre ce qu’elle fait au quotidien.

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

femme devant un ordinateur souriante

Crédit Photo : POP School

Agnès intervient sur la formation directeur·rice artistique infographiste à Roubaix : “le but est de former les créatifs de demain, plus particulièrement les personnes qui créent du design à partir de 0 par exemple des sketchs sur Illustrator, mais aussi faire des montages photos, vidéos et du montage 3D, la formation couvre beaucoup de sujets.

Peux-tu nous parler de ton parcours chez POP School ?

J’ai commencé en tant qu’apprenante chez POP School en formation référent·e numérique. Les aléas de la vie ont fait que je suis devenue formatrice pour les CNFS (Conseillers Numériques France Services). J’ai beaucoup aimé être formatrice, suite à ça comme tout se passait bien, on m’a proposé le poste de référente territoriale chez POP School. J’ai quitté ce poste mi-septembre 2022 parce que ce n’était pas ce que je voulais faire, j’avais besoin de créer, de communiquer avec les gens. C’est pour ça que je suis redevenue formatrice, c’est vraiment à ce poste que je me sens bien.

Actuellement, tu interviens dans la formation directeur·rice artistique infographiste, où se déroule la formation ? 

La formation a lieu à Blanchemaille, c’est un incubateur de startups. Les apprenants commencent à parler aux entreprises présentes. C’est un super lieu pour mettre en avant le savoir-faire des apprenants et potentiellement pour leur trouver un stage, voir plus par la suite. Ça leur permet de rencontrer des personnes très différentes qui ont créé des boîtes sur différents sujets et je me rends compte que ça les motivent à s’ouvrir aux autres.

Comment s’est déroulé le premier jour de formation ? 

Ce qu’il faut savoir c’est que les premiers jours de formation c’est ce que je préfère. On essaye de créer un groupe soudé qui a envie de travailler ensemble parce qu’on fait beaucoup de projets de groupe. La première journée est la journée de rentrée outre le côté administratif où les apprenants récupèrent leurs ordinateurs et remplissent tous les papiers de la formation. C’est une journée où on va apprendre à se connaître. On fait des ateliers créatifs, je leur demande d’organiser la formation que ce soit par la photo de classe ou par la création de leur propre drive pour héberger leurs documents. C’est vraiment collaboratif pour que les apprenants découvrent le travail de groupe et qu’ils apprennent à créer une cohésion entre eux.” 

Qu’enseignes-tu aux apprenants ?

J’ai une petite promo, ils sont 10, ça a un avantage puisque je peux aider chacun d’entre eux, faire du particulier et parler de quelques outils qui leur seraient nécessaires. En ce moment, on fait toute la suite Adobe (Illustrator, Photoshop, Première Pro, Indesign, etc.), ils vont aussi travailler sur Blender avec un autre formateur qui va intervenir pendant la formation. On va aussi voir un petit peu Canva dans le cadre du module communication. C’est très bien d’utiliser les logiciels de la suite Adobe mais si les apprenants se retrouvent dans une entreprise de communication et qu’il faut créer des posts sur les réseaux sociaux, autant utiliser les outils qui permettent d’être plus performant tout en connaissant les outils plus poussés. Ils sont à utiliser en fonction des besoins.

As-tu des projets de prévus avec les apprenants ?  

Il y a un projet réel qui va être réalisé au cours de la formation. Il y a une entreprise de comptabilité sur Lens qui cherche potentiellement deux stagiaires. Pour les aider à choisir, ils vont nous donner un projet réel à réaliser, ce sont les apprenants qui vont le faire. Ils vont être sur une ou deux journées sur leur projet qui sera présenté par la suite au chef d’entreprise. Ça sera centré sur l’identité graphique et la communication et suite à ça ils pourront décrocher un stage. L’avantage des projets réels c’est que c’est aussi sympa de pouvoir le valoriser dans leur portfolio. Dès le début de la formation j’instaure les entreprises fictives. L’idée est que les apprenants imaginent des entreprises et c’est un fil rouge tout le long de la formation, ils créent un logo, choisissent le nom, ils font des montages sur Photoshop, des brochures sur Indesign, etc. Le fil rouge est là pour que les apprenants aient un projet complet dans leur portfolio. La formation est un travail collectif, évidemment que je suis là en tant que formatrice pour transmettre mon savoir. Je leur transmet mes connaissances et ensuite c’est eux qui réalisent leur projet. Je suis super ouverte à ce niveau, je les accompagne si besoin. J’essaye d’être au maximum dans la collaboration puisque ce sont des adultes et être la “cheffe” ne marchera pas dans la pédagogie. Sachant que dans cette formation la tranche d’âge varie de 20 à 45 ans, il y a des jeunes qui ont lâchés les études, des personnes en reconversion professionnelle, les profils sont assez différents. Les apprenants cherchent d’eux-même et s’il y a un problème ils m’appellent.” 

Âgée de 36 ans, Agnès se voit poursuivre son aventure en tant que formatrice afin de continuer à transmettre ses connaissances.

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Les enfants apprennent à coder en s’amusant

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La Journée des jeunes filles dans le secteur des technologies de l’information et de la communication

La Journée internationale des filles dans les TIC (Technologies de l’information et de la communication) est célébrée chaque année le quatrième jeudi du mois d’avril. La première célébration de cette journée remonte à 2011, à l’initiative de l’Union Internationale des Télécommunications pour sensibiliser les jeunes filles et les femmes à la technologie.

la journée des jeunes filles dans le secteur des technologies de l'information et de la communication

La Journée internationale des jeunes filles dans les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) est célébrée chaque année le quatrième jeudi du mois d’avril. La première célébration de cette journée remonte à 2011, à l’initiative de l’Union Internationale des Télécommunications pour sensibiliser les jeunes filles et les femmes à la technologie.

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 2 min de lecture

jeunes filles autour d'une table

Crédit Photo : POP School

La Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est une idée soutenue par les États membres de l’Union internationale des télécommunications. Elle a été fondée afin de créer un environnement mondial qui incite les jeunes filles et jeunes femmes à se préparer à faire des études ou à envisager une carrière dans les secteurs de la technologie de l’information et de la communication. Les situations récentes (Covid, crises sociétales), ont accentué l’importance de la technologie en tant que solution permettant aux jeunes femmes d’accéder aux services et informations essentiels (rester en contact avec leurs amis et proches).

 

Dans une économie mondiale de plus en plus numérisée, la fracture numérique entre les sexes a de graves répercussions sur les droits des filles et des femmes. Pour Émilie, chargée de qualité chez POP School : “il y a très peu de femmes dans l’informatique mais ça commence à se développer. Dans tous les métiers, je pense que la femme commence à avoir des fonctions de responsabilités alors qu’avant on mettait principalement des hommes.” Pour combler ce fossé, au moins trois choses sont nécessaires : faciliter un accès équitable aux technologies numériques et à Internet pour les filles et les femmes, encourager les filles et les femmes à développer leurs compétences dans le domaine des technologies de la communication et de l’information (TIC), et permettre aux femmes et aux jeunes filles d’occuper des rôles de leadership dans les domaines de la tech

 

Dans le monde, seulement 30% des professionnels du secteur de la science et de la technologie sont des femmes comme l’évoque Coralie, apprenante en dev web : “les femmes ne sont pas assez représentées dans le domaine numérique. Sur 30 apprenants, au départ on était 5 femmes, 2 d’entre elles sont parties. Au final, on était que 3 femmes dans la formation.” 

 

Des actions et des événements sont menés tout au long de l’année pour favoriser l’insertion des jeunes filles et des femmes dans le domaine de la tech. C’est le cas lors des Numériqu’elles, l’équipe de Ma Prépa Numérique était présente pour initier les jeunes filles au numérique. L’occasion pour elles de participer à un quiz dédié aux innovations féminines liées à ce domaine


L’accès et l’engagement des femmes dans les TIC sont plus que jamais essentiels. La Journée des jeunes filles dans le secteur des technologies de l’information et de la communication permet aux jeunes filles d’accéder, en toute sécurité, au monde numérique et d’y participer activement.

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Les enfants apprennent à coder en s’amusant

POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique.

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Devenir développeuse web ? C’est possible

Changer de cap, changer de vie ! Telle est la devise de Coralie qui s’est lancée dans le développement web après avoir occupé le poste d’agente de production pour un service de livraison de colis.

Devenir développeuse web ? c'est possible

Changer de cap, changer de vie ! Telle est la devise de Coralie qui s’est lancée dans le développement web après avoir occupé le poste d’agente de production pour un service de livraison de colis. 

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

femme assis sur une chaise devant des écrans

Crédit Photo : Mairie de Meurchin

Avant de devenir développeuse web et mobile, Coralie était agente de production pour un service de livraison de colis. Elle fait partie des nombreuses personnes qui ont effectué une reconversion professionnelle dans le domaine numérique : “je me suis vite rendue compte que ce n’était pas ce que je voulais faire toute ma vie. Je me suis rappelée que POP School existait, du coup j’ai tout fait pour entrer dans la formation. Plusieurs années auparavant, je me suis rendue à une réunion d’information grâce à Pôle emploi mais j’avais des aprioris, je pensais que le numérique n’était pas fait pour moi. J’avais des aprioris sur ce type de métier que je qualifiais d’homme et je pensais qu’il fallait être bon en math. Au final, je me suis dis que j’avais envie de faire un métier qui me plait et c’est pour cela que j’ai décidé de me lancer.”

 

Pourquoi as-tu choisi ce type de formation ?

J’ai décidé de faire la formation dév web parce que ça me plaît de créer et régler des problèmes. Quand quelque chose ne va pas tu cherches des solutions, tu règles le problème, c’est vraiment ce côté là qui m’a attiré dans la formation.

 

Avais-tu de l’aisance dans le numérique avant de suivre la formation dév web

J’avais de l’aisance sur les réseaux sociaux mais le code pas vraiment. J’avais vraiment les bases du numérique mais ça ne suffisait pas à créer un site ou autre. Juste avant d’entrer dans la formation, j’ai pris des cours sur internet, et je me débrouillais tout en sachant que je n’avais jamais codé de ma vie. Quand la formation a débuté, ça m’a paru très accessible. On a des formateurs qui sont là pour bien expliquer quand on ne comprend pas quelque chose. Il faut se dire que ça demande du temps et beaucoup d’investissement. Il ne suffit pas de rester en cours et de finir sa journée, il faut travailler chez soi le soir et le week-end. On peut être vite dépassé si on ne prend pas de bon rythme. La formation c’est quatre mois de cours et deux mois de stage, et c’est très intense. Au final c’est beaucoup de choses en peu de temps.

 

Et de manière générale, comment s’est passée la formation ?

J’ai été super bien accueillie dès le premier jour et même lors de mon entretien. POP School c’était vraiment mon premier choix. On était une trentaine dans la formation, et l’entente était très bonne. En terme de travail, on a travaillé sur des petits projets, on a créé un site de pizza et des formulaires. Pour réaliser ces petits projets, on a utilisé des langages de programmation. Pour le back-end on a utilisé Python, PHP et Symphony et pour le front-end on s’est servi de HTML, CSS et JavaScript.” 

 

As-tu un projet qui t’a marqué ? 

On a dû intervenir au salon Numériqu’elles à Lens, on était trois apprenantes. Le but était de parler du numérique à des jeunes filles lycéennes. Plusieurs d’entre elles sont revenues pour demander si elles pouvaient faire un stage ici. C’était une très bonne expérience. Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le dev web mais qui n’a pas d’expérience c’est de foncer, d’y aller, même s’il y a beaucoup de préjugé, tant qu’on ne se lance pas on ne sait pas si on est fait pour ça. Même sans avoir codé c’est possible d’y arriver, dans la formation la plupart n’avaient jamais pratiqué, au final on s’est rendu compte que c’est possible d’y arriver. On est beaucoup soutenu et on peut aussi s’entraider par l’apprentissage dans ce type de formation.

 

Actuellement, la théorie est terminée, où fais-tu ton stage ? 

Je fais mon stage à la Mairie de Meurchin. Je vais créer un site pour la location des salles, notamment la salle des fêtes, en créant une base de données et je vais refaire une refonte du site de base. Je trouve que c’est un projet original et c’est ce qui me plaît. Au niveau de la recherche de stage, je l’ai trouvé toute seule mais le représentant territorial peut intervenir pour nous aider dans notre recherche. Il a donné des pistes, comme le formateur, ils ont tous les deux aidé les apprenants qui n’avaient pas trouvé de stage.” 


Dans 10 ans, Coralie se voit développeuse sénior. Elle a trouvé sa voie et évoque “une très belle expérience”.

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Les enfants apprennent à coder en s’amusant

POP School se diversifie et opte pour des ateliers ludiques adaptés à des élèves de l’école élémentaire de Lucie Aubrac de Croix (59). Mardi 9 mai, ils ont pu donner des instructions à un mBot (robot éducatif), pour eux, c’était un premier pas dans le domaine informatique.

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Nathan, formateur game design chez POP School

Pour la deuxième fois, Nathan intervient dans la formation game design à Lille. Retrouvez son interview pour mieux comprendre ce qu’il fait au quotidien.

Nathan, formateur game design chez pop school

Pour la deuxième fois, Nathan intervient dans la formation game design à Lille. Retrouvez son interview pour mieux comprendre ce qu’il fait au quotidien. 

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

homme en premier plan avec un fond vert

Crédit Photo : POP School 

Depuis le 13 mars 2023, Nathan assure la formation game design à Lille : “c’est la deuxième formation que je fais chez POP School. Je suis intervenu sur un petit module en fin d’année 2022 et là je forme les apprenants au game design. J’ai d’autres compétences, je suis aussi directeur artistique spécialisé dans le jeu vidéo.”

Comment s’est déroulé le premier jour de formation ?

“Le premier jour de formation est un peu particulier. Ça a commencé par la distribution des ordinateurs, puis je me suis rendu compte que je devais ré-adapter mon programme, ce qui m’a un peu chamboulé. C’était comparable à une grande rencontre et à beaucoup de surprises puisqu’avec les apprenants, on ne se connaissait pas du tout. Ils ont tous un profil différent, c’est pour ça qu’il m’a fallu un temps d’adaptation. J’ai réussi à retenir tous les prénoms dès le premier jour donc j’étais assez fier. Ce qui est cool c’est qu’il y a eu des interventions de l’équipe pédagogique, tout le monde était accompagné. L’équipe était là pour répondre aux questions et moi aussi. C’était vraiment la première journée pour tout le monde.”

Qu’enseignes-tu aux apprenant·es ?

“Au début de la formation on a vu Illustrator et Photoshop. On n’est pas rentré directement dans le graphisme. Là on est entrain de voir la 3D sur Blender. J’estime que l’utilisation de ces trois logiciels sont nécessaires puisqu’ils ont une logique assez difficile à avoir. Illustrator c’est une logique de forme, Photoshop c’est le tracé naturel de la main sur le papier, et après on utilise tout ce qu’on fait sur l’un ou sur l’autre pour passer dans une logique de 3D sur Blender. Actuellement, on travaille sur le projet “file rouge” qui va englober une bonne partie de la formation. C’est la création d’une arme à feu, on a commencé par la recherche de référence, j’en ai profité pour leur parler du déroulé de la formation pour avoir leur avis. C’est leur formation donc il faut quand même que je m’adapte, que j’ajoute des modules en fonction de leur besoin. Par exemple, j’ai rajouté un module sur la colorimétrie, ça permet de leur assurer une satisfaction. C’est important que la formation soit faite ensemble, je reste le formateur mais je suis humain et il faut qu’il y ait une communication entre nous. Si les apprenants me disent que quelque chose ne va pas, je modifie et j’adapte. Je suis vraiment ouvert sur le sujet. Sur certains projets ils vont travailler en autonomie. Tous les petits projets qu’ils font, il y en a beaucoup au cours de la formation, servent pour la formation de leur book. Ils peuvent les utiliser et les mettre sur leur site internet. Ils doivent pouvoir passer d’un exercice à une mise en forme. Ma mission c’est qu’ils aient un stage et un travail après la formation.”

Où se situe l’apprenant·e dans la formation ?

“L’apprenant est au centre de la formation et c’est très important. S’ils suivent une formation c’est pour leur avenir à eux, pas pour le mien. Je pense que si j’avais été apprenant, j’aurais apprécié être au centre de la formation. Je n’ai aucune difficulté à demander des choses pour les apprenants aux collaborateurs. J’adapte mon langage et ma façon de travailler avec tout le monde. Là j’ai une apprenante en situation de handicap, j’ai remarqué de la bienveillance au niveau des collaborateurs POP School et même au niveau de la classe. Tout le monde prend ça en compte, personne n’est surpris, bien au contraire et les apprenants s’aident entre eux. Quand on est formateur on est obligé de s’adapter à n’importe quelles circonstances.”

Si je n’ai aucun niveau en informatique, je peux quand même devenir apprenant·e ou des pré-requis sont nécessaires ?

“J’estime que c’est vraiment important de ne pas se juger, on est là pour apprendre. Y’a des niveaux très différents, certains ne savaient pas du tout utiliser un ordinateur, d’autres savaient mais n’osez pas. C’est le principe de la formation. Les apprenants sont vraiment dans une dynamique d’entraide, et ça fait plaisir de voir ça. En plus, on a de la chance de faire une formation maintenant parce que je me rends compte que tous les acteurs du jeu vidéo se réveillent. En ce moment, il y a plein d’événements tournés sur ce sujet. Je suis vraiment là pour accompagner les apprenants et leur donner des conseils en permanence.”

Âgé de 25 ans, Nathan se sent utile et dans son élément, il aimerait poursuivre son aventure en tant que formateur.

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Démission, burn-out, pourquoi effectuer une reconversion professionnelle

En France, les chiffres de “la grande démission” restent conséquents. Selon les chiffres du Ministère du Travail, 470 000 personnes ont démissionné de leur CDI en France entre janvier et mars 2022. C’est un record qui n’a jamais été atteint depuis 2007 et qui représente une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2019 (post-covid). Mais quelles sont les raisons qui poussent les personnes à démissionner ?

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En France, les chiffres de “la grande démission” restent conséquents. Selon les chiffres du Ministère du Travail, 470 000 personnes ont démissionné de leur CDI en France entre janvier et mars 2022. C’est un record qui n’a jamais été atteint depuis 2007 et qui représente une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2019 (post-covid). Mais quelles sont les raisons qui poussent les personnes à démissionner ? 

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

femme devant un ordinateur se tenant la tête

Crédit Photo : POP School 

C’est un phénomène qui touche principalement les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de la grande distribution et de l’aide à la personne. C’est aussi un phénomène générationnel qui se propage fortement chez les jeunes. Selon une étude de la confédération des PME, 42 % des moins de 35 ans songent à quitter leur CDI dans les 12 prochains mois.

 

Le salaire, première cause de départ 

 

La question du salaire est au cœur des préoccupations actuelles. 58 % l’évoquent comme la principale raison les poussant à changer d’emploi. Mais ce n’est pas tout. Les conditions économiques actuelles ont, elles aussi, un impact sur les vagues de démissions. Le taux de chômage connaît une baisse flagrante depuis des années, ce qui a pour conséquence de faire baisser le niveau de tolérance des salariés. Ces derniers sont moins susceptibles de supporter un mauvais management ou un emploi qui ne leur convient pas, puisqu’ils peuvent plus facilement en changer. Le contexte économique ne fait qu’accélérer les envies de reconversion et la recherche d’une nouvelle voie professionnelle

 

Le burn-out, deuxième cause du changement de travail

C’est un processus de dégradation du rapport subjectif de l’individu à son activité. La première phase de votre reconstruction et de votre changement de cap professionnel passe par le repos et les soins. Ce qui est impératif c’est d’éviter de répéter les mêmes erreurs et de penser à effectuer une reconversion dans un domaine qui vous correspondra mieux.  

La reconversion professionnelle : un atout pour prendre un nouveau départ

 

C’est un besoin qui est partagé par de nombreux actifs. En 2021, une personne sur deux a effectué une reconversion professionnelle. C’est souvent ce qui est vu comme le point de départ d’une nouvelle vie, sans les contraintes du métier abandonné. Il peut s’agir de la volonté de redonner un sens à votre carrière afin de vous sentir utile, d’atteindre un meilleur niveau de qualité de vie au travail, de sortir de l’ennui, de fuir la pression ou de retrouver de la motivation. Vous pouvez vous reconvertir pour répondre à un besoin de liberté et d’indépendance. C’est d’ailleurs ce qui pousse de nombreuses personnes à se lancer dans l’entrepreneuriat.

 

Comment commencer sa reconversion 

Les questions à se poser dépendent entièrement de votre projet de reconversion, et de l’étape à laquelle vous vous situez. Mais attention, le job idéal n’existe pas… ou presque ! Il se trouve à l’intersection entre ce qu’on aime faire, ce qu’on sait faire et ce qui est utile au monde d’aujourd’hui. Avant d’entamer un processus de reconversion, demandez-vous quelles sont les raisons qui vous poussent à vouloir vous reconvertir. Que ce soit par besoin de retrouver du sens ou de vivre votre passion, il est important d’être clair sur vos objectifs. Il est aussi intéressant de faire le point sur vos contraintes, qu’elles soient familiales et financières. Votre projet de reconversion est avant tout un projet global, qui doit répondre à ces contraintes et s’y adapter. N’hésitez pas à faire un bilan de compétences pour faire le point sur l’ensemble de votre carrière professionnelle et consolider votre projet. 

Se reconvertir passe, la plupart du temps, par un processus de formation. Il faut anticiper le fait que vous aurez certainement besoin de temps pour vous former, pour expérimenter et ainsi mener à bien votre projet. Quelle que soit la direction que vous choisirez, rappelez-vous qu’il est important de vous poser les bonnes questions, de prendre le temps de poser votre projet, d’acquérir les bonnes compétences et de vous faire accompagner si le besoin s’en fait ressentir.

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Le portfolio : un outil essentiel

On le sait, la lettre de motivation ne fait plus fureur auprès des recruteurs. Pour mettre en avant vos compétences, Manon (Conseillère en insertion professionnelle chez POP School) vous donne quelques conseils pour la réalisation de votre portfolio.

Le portfolio : un outil essentiel

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 2 min de lecture

Fond vert et écriture blanche

Crédit Photo : POP School 

Le portfolio est une sorte de livret, imagé, de toutes les meilleures réalisations possibles. Il y a plusieurs formes de portfolio, Manon vous rappel ce qui doit être fait : “ça dépend des langages utilisés, ceux qui font du JavaScript et de l’animation, vont faire des portfolios extrêmement poussés, sinon ils vont enregistrer leur code dans une plateforme, ça va leur permettre de garder un code quelque part et aussi de travailler ensemble, ce qui est bien c’est qu’ils peuvent “push” à différentes branches et alimenter leur code au fur et à mesure. C’est vraiment quelque chose de très reconnu dans le dév, c’est très important que les apprenants “push”

 

Les portfolios numériques se développent de plus en plus et permettent d’exprimer une sorte de créativité personnalisée : “le classique c’est les portfolios papiers, c’est pas démodé mais il faut quelque chose qualitatif. Le mieux est de le faire en PDF et de l’imprimer comme ça, l’apprenant a le portfolio en format papier et numérique. Le format papier a une certaine valeur pour les personnes qui aiment manipuler. Un portfolio peut se mettre en ligne, il peut également être utilisé sur les réseaux sociaux, beaucoup de personnes font des illustrations et les mettent sur Instagram et le fid correspond à ce qu’ils ont réalisé. Idem pour Linkedin, on peut poster toutes ses réalisations.” 

 

Mais du coup, comment fait-on pour qu’un portfolio soit bien construit ? “Un portfolio doit comporter tout ce qu’on a le mieux réussi. En général on va mettre 5 gros projets en avant, ce sont des projets dont on est fier et qui montrent des compétences différentes. Il n’est pas obligatoire de mettre un projet complet, un designer qui fait un moodboard peut remplir son portfolio au fur et à mesure, il faut garder en tête que c’est quelque chose qui doit rester vivant. Je suis contre la lettre de motivation et je préfère avoir un portfolio à la place. Il met les compétences de la personne en avant, par exemple sur Behance, on peut ajouter les technologies utilisées (Photoshop, Illustrator, ect). C’est quelque chose de concret et de palpable. Avec le portfolio on voit ce que la personne est capable de faire. Ça fait taire le recruteur puisqu’il va poser moins de questions bateau. Il va poser des questions concrètes sur les réalisations menées. Quand on parle du travail effectué, on sait que la personne qui est venue passer un entretien est en mesure de répondre par rapport à ces compétences et à ce qu’elle a fait. C’est ce qui donne de l’aisance et de la confiance. Il y a de plus en plus de portfolios lors des entretiens, les personnes n’hésitent plus à montrer ce qu’ils font et à les ajouter à leur CV. Par exemple, je connais une personne qui a fait des études de journalisme et de photographie au Vietnam. Elle est venue en France mais elle a voulu partir dans la tech. Elle a fait une formation de développement web et elle s’est dit qu’elle allait compléter sa formation avec du design pour avoir un profil complet. Elle a une superbe photo et elle fait des textes très travaillés. Elle peut évidemment le mettre en avant en disant que son côté de journaliste lui amène de l’aisance à l’écrit, elle ne va pas le faire valoir avec ces réalisations journalistiques dans son portfolio mais rien ne l’empêche de l’évoquer. Toutes les expériences vécues sont un plus. La limite du portfolio c’est qu’il soit trop long, le portfolio ne doit pas dépasser 5 projets sinon la personne va se plonger dedans et ne va plus vous écouter. Il faut qu’il soit détaillé avec une mise en contexte. Racontez dans quel contexte le projet s’est passé, si c’était un projet de groupe ou non, pour qui, pour quelle entreprise ect. La mise en page du portfolio est libre, mais il faut veiller à ce que ça reste cohérent. Au final le portfolio c’est beaucoup de visuel et un peu d’écrit.”

 

Vous pouvez retrouver le conseil de Manon sur la lettre de motivation juste ici

 

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On oublie la lettre de motivation !

Souvent trop longue ou trop courte, avec ou sans fautes d’orthographe, la lettre de motivation n’a jamais été lue, en tout cas, pas en entier. Conseillère en insertion professionnelle chez POP School, Manon vous donne quelques conseils.

On oublie la lettre de motivation !

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Camille Saje journaliste web Camille Saje – 2 min de lecture

Femme assise au milieu de la photo, fond rouge avec des plantes

Crédit Photo : POP School 

Même si la lettre de motivation est de moins en moins exigée lors d’un entretien d’embauche, elle reste l’atout principal qui accompagne votre CV. Pour Manon, elle a tendance à se perdre de plus en plus : “en principe la lettre de motivation est là pour montrer la motivation via des compétences qu’on met en avant en s’appuyant sur des exemples.”

D’accord Manon, mais du coup, comment rédiger une bonne lettre de motivation ? “Elle se décompose en quatre parties, la première et la dernière sont une sorte d’introduction (première impression) et de conclusion (dernière impression) de soi. La première partie est la mise en contexte. Il faut décrire l’objet en une ou deux lignes dès le début de la lettre de motivation. Soyons honnêtes, le recruteur ne va pas s’attarder dessus. Le troisième paragraphe est constitué de la partie où on parle de soi et de l’entreprise. On va parler des compétences qu’on a et des valeurs de l’entreprise pour laquelle on postule. Concrètement, c’est une petite synthèse de soi. Il faut se creuser la tête avec le “je” et le “vous” pour dire un maximum de choses en un minimum de ligne. Une lettre de motivation doit faire, en moyenne, 17 lignes. En dessous c’est trop court et au dessus c’est trop long.” 

Comment expliques-tu le fait que la lettre de motivation se perd de plus en plus ? “C’est très simple, les recruteurs ne s’attardent plus à sa lecture. Dans le numérique, les lettres de motivations ne se font plus du tout mise à part dans la cyber et encore c’est rare. On va privilégier le pitch en mettant en avant ses compétences et son savoir-être. Si vous envoyez une lettre de motivation par mail, elle ne sera jamais lue, en ligne pourquoi pas, mais encore une fois, on s’attarde principalement sur le CV.” 

La lettre de motivation est une liste de compétences qui n’est pas mise en exemple, et on ne peut pas se rendre compte de ce que fait la personne, surtout dans le numérique. “On attend de voir ce que fait la personne concrètement. Quand vous allez passer un entretien, le recruteur va regarder votre CV et il ne va pas vous demander votre lettre de motivation. Le recruteur va vous demander de parler de vous. Remplacez la lettre de motivation par un petit pitch, c’est quelque chose de court de 10/15 lignes maximum en disant d’où vous venez, ce que vous avez fait dans votre vie, évoquez si vous êtes en reconversion pro ou si vous voulez compléter vos compétences parce que vous avez envie de faire telle ou telle chose, mettez vos compétences et valeurs en avant, vous n’avez pas besoin d’autres choses. C’est vraiment plus fluide.”  

En attendant d’autres conseils de Manon, vous pouvez retrouver les conseils de Maëva, chargée de recrutement chez POP School juste ici

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Expliquer à sa grand-mère qu’on travaille dans la tech : à la bonne heure !

« Et dis-moi Camille, tu pourras regarder pour réparer mon ordinateur ? » À chaque fête de famille, ce sont les mêmes questions et explications pour éclaircir la nature de notre travail à nos aînées. Pour vous aider, Camille a déjà préparé le terrain en interviewant Monique, sa grand mère pour que vos explications ne fassent pas chou blanc.

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« Et dis-moi Camille, tu pourras regarder pour réparer mon ordinateur ? » À chaque fête de famille, ce sont les mêmes questions et explications pour éclaircir la nature de notre travail à nos aînées. Pour vous aider, Camille a déjà préparé le terrain en interviewant Monique, sa grand mère pour que vos explications ne fassent pas chou blanc.

Camille Saje journaliste web Camille Saje – 3 min de lecture

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fond vert, phrase écrite en blanc avec une personne en bas à droite qui utilise un téléphone

Crédit Photo : POP School 

“Mamie, est-ce que tu sais que le travail de certaines personnes se fait sur les réseaux sociaux ?”

“ Tu parles des influenceurs sur Facebook ? “

 

Elle voit très bien les différents réseaux sociaux (peut-être pas Tiktok), mais elle n’imagine pas tous les métiers qu’il peut y avoir (community manager, social manager, traffic manager). Monique n’a pas tort, influenceur est le premier métier auquel on pense quand on parle de réseaux sociaux, mais il y a des métiers plus spécifiques. On ne s’imagine pas qu’il y a des personnes dont le travail est de créer et d’animer des communautés. Et on ne s’imagine pas non plus qu’ils créent des contenus et des storys. Du côté du consommateur, c’est plus fluide, il y a une cohérence globale sur la stratégie de l’entreprise. En d’autres mots, c’est une personne qui a pour mission de créer et d’animer des communautés dans le but de développer des relations avec le public d’une entreprise. Le Community manager utilise en permanence les réseaux sociaux pour créer une sorte de lien avec les personnes cibles. À ne pas confondre avec une personne qui crée un réseau social, il·elle est là avec un intérêt : promouvoir l’entreprise et lui faire gagner de la visibilité sur les réseaux

 

“Mamie, un·e technicien·ne en système sécurité informatique, c’est quoi pour toi ?”

“Tu me poses une colle-là.”

 

Il est souvent difficile de savoir ce qu’un·e technicien·ne en système sécurité informatique fait. Pour expliquer de la manière la plus simple possible ce métier à votre grand-mère, vous pouvez dire que c’est une personne qui assure la maintenance du matériel informatique (ordinateurs et périphériques). Il·elle installe les nouveaux équipements et les logiciels. Il·elle procède également aux modifications et extensions des infrastructures informatiques déjà existantes. Le·la technicien·ne met en œuvre des traitements d’exploitation. Vous pouvez expliquer à votre grand-mère que si vous achetez un ordinateur ou une imprimante et que ça tombe en panne, c’est le·la technicien·ne qui va être chargé·e de réparer l’objet. 

 

“Mamie, un·e Analyste cybersécurité c’est quoi pour toi ?” 

“C’est quelqu’un qui regarde sur facebook s’il n’y a pas des choses négatives, des choses qu’il ne faut pas mettre. C’est quelqu’un qui lutte contre quelqu’un qui cherche à faire du mal”.

 

Bon Monique est un peu à côté de la plaque sur ce coup mais on peut la comprendre… L’analyste cybersécurité assure la surveillance des systèmes d’information d’une organisation, d’une entreprise ou d’une administration. Il·elle va évaluer la menace, détecter les incidents de sécurité, les analyser et les décortiquer pour comprendre d’où vient le problème. En d’autres termes, c’est le gardien de l’intégrité et de la confidentialité des données informatiques. Son rôle principal est de lutter contre la cybercriminalité et les menaces qui y sont associées. 

 

“Mamie, tu sais ce qu’est un·e concepteur·rice designer·euse Ui ? “

“C’est quelqu’un qui fait des dessins sur internet ? Je marche sur des œufs là. ”

 

Alors oui presque ! Le dessin peut être associé au graphisme. Il faut le reconnaître, ils ont un sacré talent ! Pour faire simple, un·e concepteur·rice designer·euse Ui détermine comment un utilisateur (personne qui utilise un service, un outil numérique) interagit avec une interface homme-machine. Pour que ce soit efficace, il·elle conçoit des outils de communication numériques (donc tout ce qui touche au web : sites et applications) qui sont adaptés à des supports différents. Il·elle prend en compte l’environnement de l’utilisateur pour rendre plus accessible, ergonome et visible tel ou tel produit. 

 

“Mais mamie du coup, tu sais ce qu’est un·e développeur·euse web ?”

“Oula malheur ! Je ne sais pas du tout ce que c’est”

 

C’est l’un des métiers les plus connus et pourtant, il est difficile d’expliquer et même de comprendre ce que fait un·e développeur·euse web. Pour expliquer de manière simple, il·elle crée et développe des sites web et applications. C’est une personne qui est spécialisée dans la programmation et qui est impliquée dans le développement des applications web ou mobile. C’est un·e pro des langages informatiques, et vous pouvez aussi dire à votre grand-mère que c’est grâce aux développeurs·euses web que le file d’ariane (manière dont on navigue sur le web) a vu le jour. Grâce à eux, on surf plus facilement sur internet.  

 

Voilà comment expliquer votre métier tech à votre grand-mère.

 

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