Avant de devenir développeuse web et mobile, Coralie était agente de production pour un service de livraison de colis. Elle fait partie des nombreuses personnes qui ont effectué une reconversion professionnelle dans le domaine numérique : “je me suis vite rendue compte que ce n’était pas ce que je voulais faire toute ma vie. Je me suis rappelée que POP School existait, du coup j’ai tout fait pour entrer dans la formation. Plusieurs années auparavant, je me suis rendue à une réunion d’information grâce à Pôle emploi mais j’avais des aprioris, je pensais que le numérique n’était pas fait pour moi. J’avais des aprioris sur ce type de métier que je qualifiais d’homme et je pensais qu’il fallait être bon en math. Au final, je me suis dis que j’avais envie de faire un métier qui me plait et c’est pour cela que j’ai décidé de me lancer.”
Pourquoi as-tu choisi ce type de formation ?
“J’ai décidé de faire la formation dév web parce que ça me plaît de créer et régler des problèmes. Quand quelque chose ne va pas tu cherches des solutions, tu règles le problème, c’est vraiment ce côté là qui m’a attiré dans la formation.”
Avais-tu de l’aisance dans le numérique avant de suivre la formation dév web ?
“J’avais de l’aisance sur les réseaux sociaux mais le code pas vraiment. J’avais vraiment les bases du numérique mais ça ne suffisait pas à créer un site ou autre. Juste avant d’entrer dans la formation, j’ai pris des cours sur internet, et je me débrouillais tout en sachant que je n’avais jamais codé de ma vie. Quand la formation a débuté, ça m’a paru très accessible. On a des formateurs qui sont là pour bien expliquer quand on ne comprend pas quelque chose. Il faut se dire que ça demande du temps et beaucoup d’investissement. Il ne suffit pas de rester en cours et de finir sa journée, il faut travailler chez soi le soir et le week-end. On peut être vite dépassé si on ne prend pas de bon rythme. La formation c’est quatre mois de cours et deux mois de stage, et c’est très intense. Au final c’est beaucoup de choses en peu de temps.”
Et de manière générale, comment s’est passée la formation ?
“J’ai été super bien accueillie dès le premier jour et même lors de mon entretien. POP School c’était vraiment mon premier choix. On était une trentaine dans la formation, et l’entente était très bonne. En terme de travail, on a travaillé sur des petits projets, on a créé un site de pizza et des formulaires. Pour réaliser ces petits projets, on a utilisé des langages de programmation. Pour le back-end on a utilisé Python, PHP et Symphony et pour le front-end on s’est servi de HTML, CSS et JavaScript.”
As-tu un projet qui t’a marqué ?
“On a dû intervenir au salon Numériqu’elles à Lens, on était trois apprenantes. Le but était de parler du numérique à des jeunes filles lycéennes. Plusieurs d’entre elles sont revenues pour demander si elles pouvaient faire un stage ici. C’était une très bonne expérience. Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le dev web mais qui n’a pas d’expérience c’est de foncer, d’y aller, même s’il y a beaucoup de préjugé, tant qu’on ne se lance pas on ne sait pas si on est fait pour ça. Même sans avoir codé c’est possible d’y arriver, dans la formation la plupart n’avaient jamais pratiqué, au final on s’est rendu compte que c’est possible d’y arriver. On est beaucoup soutenu et on peut aussi s’entraider par l’apprentissage dans ce type de formation.”
Actuellement, la théorie est terminée, où fais-tu ton stage ?
“Je fais mon stage à la Mairie de Meurchin. Je vais créer un site pour la location des salles, notamment la salle des fêtes, en créant une base de données et je vais refaire une refonte du site de base. Je trouve que c’est un projet original et c’est ce qui me plaît. Au niveau de la recherche de stage, je l’ai trouvé toute seule mais le représentant territorial peut intervenir pour nous aider dans notre recherche. Il a donné des pistes, comme le formateur, ils ont tous les deux aidé les apprenants qui n’avaient pas trouvé de stage.”
Dans 10 ans, Coralie se voit développeuse sénior. Elle a trouvé sa voie et évoque “une très belle expérience”.